Juste un petit article pour vous dire que ça y est, j'ai passé (et survécu à) ma première semaine en tant qu'enseignante-pour-de-vrai ! Et pour le prouver, voici mon matériel officiel : mon agenda spécial prof et mon cahier d'appel !
La classe, non? ^^
Ça a été une semaine bien remplie, qui a commencé par deux "in-service days" intensifs (qui sont je le rappelle, des jours où les enseignants travaillent mais pas les élèves), durant lesquels j'ai pu préparer ma rentrée à l'aide de ma "mentor".
Ainsi, mercredi dernier donc, je me suis retrouvée face à mes premières classes, seule, comme une grande. Tout au long de la semaine, j'ai rencontré mes six classes (deux sixièmes, deux cinquièmes et deux troisièmes/secondes) et ai essayé de faire de bonnes premières impressions avec chacune d'entre elles.
Durant les premières semaines, le maître mot sera "fermeté". Être intransigeante sur les règles et le travail à fournir, afin de créer dans ma classe une atmosphère dans laquelle on peut travailler en toute sérénité.
Une fois que ce sera fait, je pourrai lâcher un peu du leste, pour faire également du français une matière que les élèves apprécieront d'étudier (en tous cas, je l'espère !).
J'avoue cependant que ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus. Je sais que je parviendrai à créer une relation de confiance avec mes élèves, j'aime travailler avec ces petits monstres !
Mais est-ce que je serai à la hauteur des résultats attendus par mon école, dont le département de langues a obtenu à la session 2012 un taux de réussite d'environ 98% à l'équivalent du baccalauréat ? Est-ce que j'arriverai à enseigner efficacement ou est-ce que mes élèves compteront parmi les plus mauvais, à cause de moi?
Ce n'est pas seulement de mon avenir qu'il s'agit, c'est également le leur que je tiens entre mes mains. Et j'espère le leur rendre intact, si ce n'est pas plus brillant.